Pour certains, la châtaigne désignerait le fruit de l’arbre sauvage tandis que le marron celui de l’arbre greffé; pour d’autres, on parlerait de marron lorsqu’il n’a qu’un seul et même gros embryon à l’intérieur de la bogue, et de châtaigne quand il y en a deux ou trois cloisonnées. Pas facile de s’ y retrouver !
Dans tous les cas, cet « akène« , à ne pas confondre avec le marron d’inde (fruit toxique du maronnier), est très apprécié, grillé au feu de bois, en confiture, glacé ou en velouté.
Selon les régions, seules quelques dizaines de variétés sont cultivées pour leur goût, leur rendement, leur conservation ou encore leur utilisation finale (confiserie, conserve, farine…). L’Ardèche est le premier département producteur français avec 50% de la production nationale.
Au pied de l’arbre ou à l’achat, préférez des fruits brillants, lourds et sans trous de vers. Trempez les dans un saladier ou un grand bol d’eau et jetés ceux qui flottent, signe qu’ils sont creux. Conservez les au frais quelques jours ou au congélateur, juste incisés (inutiles alors de les décongeler pour les griller !).
Côté santé, bien qu’elle soit deux fois plus calorique que la pomme de terre ou la banane, la châtaigne ne manque pas d’intérêt : elle est particulièrement bien pourvue en termes de potassium, magnésium, calcium, fer, vitamines B, C et E tout en étant dépourvue de gluten.
SAVEUR D'AUTOMNE : LA CHATAIGNE
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