Cette plante herbacée de la famille des solanacées, originaire des Andes côtières du nord-ouest de l’Amérique du Sud et sensible au froid, est cultivée pour son fruit charnu (dit climactérique et longtemps appelé « pomme d’amour » en raison de sa couleur, voire de ses prétendues vertus aphrodisiaques).
Sa première domestication serait intervenue dans le Mexique actuel, où l’ont trouvée les conquérants espagnols lors de la conquête de la ville aujourd’hui appelée Mexico par Cortés en 1519. Utilisée dans un premier temps en médecine, elle a été introduite en Europe par les Espagnols au début du XVIe siècle, d’abord dans leur pays, puis en Italie par Naples, alors possesseur de la couronne espagnole. Elle n’a été cultivée pour son fruit que bien plus tard. Sa diffusion en France s’accélère pendant la Révolution.
Actuellement, le monde entier consomme des tomates, soit fraîches, soit transformées. C’est même aujourd’hui un élément incontournable de la cuisine grecque, italienne, espagnole et française. Et comme la plante est cultivée sous presque toutes les latitudes – et sous de multiples formes (plusieurs milliers de variétés, de taille, de forme et de couleur très différentes) -, on en trouve toute l’année sur nos marchés. Même si le goût n’est pas toujours conforme aux attentes…
Les tomates (et principalement leur peau) contiennent de grandes quantités de lycopènes (responsables de leur couleur rouge vif) et du bêta-carotène, des antioxydants qui jouent un rôle important dans la prévention de nombreux cancers (dont celui de la prostate). De plus, selon certaines études, la consommation d’au moins sept parts par semaine réduirait de 30 % le risque de maladies cardio-vasculaires. Car le lycopène aiderait à lutter à la fois contre l’excès de cholestérol et contre l’inflammation.
Mais il faudrait consommer de 3 à 13 fois plus de tomates fraîches que de jus ou de pâte de tomates pour augmenter de façon équivalente les concentrations sanguines en lycopène. D’autre part, le fait de couper les tomates fraîches en petits morceaux et de les manger avec de l’huile améliorerait sensiblement l’absorption de cet élément dans le sang.
Les tomates sont également gorgées de vitamine C aux propriétés anti-infectieuses et antioxydantes. Une tomate de taille moyenne fournit plus de la moitié de nos besoins journaliers en cette vitamine qui aide à lutter contre les radicaux libres, responsables du vieillissement, et qui contribue à la santé du squelette, des dents et des gencives.
Ses fibres sont surtout concentrées dans sa peau et ses graines. Une fois ces dernières enlevées, la tomate peut être consommée sans problème par les personnes aux intestins sensibles. Les personnes allergiques au latex peuvent être par ailleurs sensibles aux tomates.
Conserver les tomates à température ambiante, et non au réfrigérateur, car le froid dégrade leur qualité gustative (ou ce qu’il en reste…). Mais pas à côté d’une fenêtre, car la chaleur ramollit le fruit. Ne les laver qu’au moment de les déguster et ne retirer leur pédoncule qu’après.
TOMATES : ROUGIR DE PLAISIR !
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